Petit bain de foule Néo-Zélandaise sous la Sky Tower, plus haute tour de l'hémisphère Sud.
...ou peut-être au revoir la Polynésie, le bleu de ses lagons, le vert de la végétation et la gentillesse des polynésiens …
Un immense merci à tout ceux qui nous ont aidé sur notre chemin .
Merci à Michel et Jeanne de Papeete pour leur accueil, pour le prêt de leur maison de Papeari et leur super van familial sans lesquels nous aurions pu rester autant de temps sur Tahiti.
Merci Raquel et David, Cathy et Patrick, Alain et Rose-Marie nos voisins, pour les services rendus, pour tous les bons moments passés en leur compagnie, pour les parties de pêche en mer .
Merci à tous les polynésiens des îles qui nous ont transporté à l’arrière de leur pick-up, nous ont offert les fruits de leur jardin, l’histoire de leur peuple, de leur culture.
Merci aux sourires qui ont croisé notre route…
nomades,
Les sacs sur nos épaules, chercher un nouveau bout d’ailleurs
Plus loin, un peu plus loin au delà des mers au delà des terres…
S’ouvrir à de nouvelles rencontres, découvrir toujours.
Apprendre des autres, savourer les instants offerts
sans jamais savoir ce que nous réserve demain.
Au revoir 2007, c’est finalement à Auckland que nous passerons la St Sylvestre…
Les paysages de la Nouvelle Zélande nous appellent.
Bonne Année 2008 à tous…
La tête en bas mais toujours les pieds sur terre…
Pour voyager d’île en île dans l’archipel de la Société, pas le choix, l’avion est trop cher pour nous, alors les joies de la navigation s’offrent à notre petite famille de globe-trotters.
Petits bateaux ou gros cargos assurant le ravitaillement des îles au départ de Tahiti. Tout est bon pour nous du moment qu’on avance !
Pour rallier Tahiti à Raiatea, capitale des Iles sous le Vent, nous embarquerons sur « le Vaianu » pour une douzaine d’heures de voyage sur ce vieux bateau . La mer est belle et calme, nous passerons un bon voyage à dormir dans une des 6 cabines prévues pour quelques voyageurs courageux et peu pressés… Ce bateau est fort attendu lorsqu’il arrive à quai, l’équipage s’active avec grue et engins motorisés afin de sortir au plus vite toutes ces marchandises commandées ; denrées alimentaires, équipement , matériaux de construction, véhicules.. Sur les îles pratiquement tout est importé ; les locaux sont patients et en silence, chacun repart avec sa marchandise.
Le retour sera plus mouvementé ! Nous avons eu des places dans un petit porte container, qui ravitaille les îles isolées. Les locaux n’en reviennent pas, d’ordinaire cette embarcation ne prend pas de passagers et il est plutôt lent !
Nous passerons un voyage inoubliable avec les 17 membres d’équipage ! Nous sommes les 4 seuls passagers et en plus popaa. Départ à l’aube , la nuit sera courte pour les matelots , assis sur le quai l’Hinano la bière locale désaltère les gosiers assoiffés de ces gros bras tatoués et brûlés par le soleil ; au son du ukulélé jusqu’au petit matin… Plutôt sympathique.Sorti du lagon, la mer est forte et le bateau à fond plat fait des bonds, les vagues recouvrent les containers, ouhh il faut avoir le cœur bien accroché, nous donnons tous à manger aux poissons !
Après 6h de navigation mouvementée, nous mangeons le repas préparé par le cuisinier. Eh oui mieux vaut ne pas avoir le ventre vide pour affronter les 12 prochaines heures de mer qui s’annoncent encore plus fortes.Après l’atoll de Tupaï une nouvelle escale devait durer 2 h sur Raiatea, mais le capitaine partit en bringue en décidera autrement…L’équipage quant à lui pour passer le temps vide les unes après les autres leurs nombreuses caisses de bière,rit,
Du matelot jusqu’au second, tous sont incapables de tenir leur quart…. Seul le cuisto reste sobre et nous rassure : « allez, vous coucher la nuit sera longue mais le pilotage automatique aidera à ramener le bateau jusqu’à Papetee… »
chante jusqu’ à peine tenir debout…
Après plus de 6 h ,nous repartons enfin.
Au bout du bout des Iles sous le Vent, ce tout petit joyau au cœur du Pacifique, petit îlot sauvage certainement un des coins les plus beaux de notre merveilleuse planète.
Alors c’est décidé nous posons nos sacs pour une semaine, pour goûter à la douceur de la vie, à la beauté de la nature.
Prendre le temps tout simplement…
Le soleil nous attendait, offrant au lagon par la danse des nuages une palette de bleus extraordinaires. La lumière donne à ces îles une beauté virginale.
Maupiti, isolée au milieu de son grand lagon, qu’une seule passe très dangereuse pénètre comme pour mieux préserver une nature puissante .
Azur,émeraude turquoise, bleu roi, bleu gris entourent une terre où l’emprunte du sacré résonne au fond des vallées profondes et secrètes.
La végétation et les fruits sont en abondance et l’homme y trouve son paradis.
Deux heures suffisent pour faire le tour de l’île à pieds, mais beaucoup plus pour comprendre sa vie, ses codes qui l’ont préservée…
Sur notre chemin de navigation, nous avons salué Bora Bora,sa grande soeur portant sur son magnifique lagon les stigmates de l’industrie du luxe.
Les hôtels poussent comme des champignons et le fric s’affiche partout.
Sur Maupiti, nous avons planté notre tente chez Simone, la petite pension du bout de l’île.
Loin de la petite épicerie de l’unique village, nous pouvons ici traverser le lagon à pied pour rejoindre le «Motu » .
L’eau aux genoux sur un kilomètre, les raies tournent autour de nous et dès 9h, le soleil devient brûlant et l’eau presque trop chaude pour bien se rafraîchir…
Alors comme les habitants, nous sommes vites « Fiou » et pas d’autre courage que de s’allonger sous un arbre bienfaisant.
Les journées se passent au rythme de l’île et ce matin je vais pêcher, un simple fil nylon à la main.
Le lagon est généreux, une carangue de 4 kg est venue mordre à l’hameçon, le fil n’a pas cédé
et la nouvelle a presque fait le tour de l’île.
Le popaa « le blanc de métropole » a sorti une grosse carangue, avec son bout d’fil…
De son coté, Ui le mari de Simone, prépare le four tahitien pour le repas de dimanche.
La viande, le poisson, les légumes,entourés de feuilles de bananiers seront cuits dans la terre de façon traditionnelle.
Simone est partie avec son bateau sur le Motu chercher des cocos .
Les noix seront râpées pour faire le lait de coco qui accompagnera le repas, le surplus servira à la fabrication du Monoï.
Chaque matin, Salomé et Marilou cueillent les fleurs de tiaré pour faire des colliers et couronnes , Elodie finit son livre sur la vie dans les îles …
Ah, qu'il fait bon flaner dans ce merveilleux jardin, dès les premières heures de la journée.
Mercredi, nous partons en Robinson en bateau pour les Iles sous le vent.
Huahine,Raiatea, Tahaa, Bora Bora puis Maupiti... Tente, hamac, masques et tubas pour nous accompagner dans cette petite aventure d'une quinzaine...
Besoin d'un avant goût??? à vos recherches sur google.
Rendez vous pour Noël.
Ce dimanche, notre voisin David, nous invite à partir passer la journée en bateau sur le lagon.
Le soleil tape, au loin la houle est calme et la mer nous offre sa palette de bleu.
Très vite nous atteignons la passe, quand l’œil du marin croit percevoir …
C’est une nouvelle fois un jour de chance…
Nous remettons les gaz vers l’objectif, mais plus rien …
Nos regards scrutent à 360 ° et le silence s’impose.
Quand d’un coup et tout près de nous, le plus grand mammifère marin surgit hors de l’eau.
Nous coupons le moteur pour nous laisser dériver en silence à moins de dix mètres de cette majestueuse baleine à bosse et son petit .
Instant magique, le monstre des mers d’une vingtaine de mètres se laisse admirer à la surface de l’eau et nous les contemplons avec émotion…
Plus tard, ce sera un groupe de dauphins qui croisera notre sillage.
Nous jetons l’ancre au-dessus de récifs coralliens pour une petite plongée.
L’eau est turquoise et David nous remonte quelques bénitiers que nous dégusterons sur le bateau avec du citron vert.
Salomé et son amie Ranitea équipées de masques et tubas admirent les fonds marins…
Elles ne savent pas encore que nous attirons les requins avec quelques sardines broyées…
le puissant odorat de ces poissons les conduisent jusqu’ à nous, et fascinés, nous observons à moins de deux mètres les allers et venus de ces requins pointes noires plus craintifs qu’agressifs…
Comme vous le voyez, tout va pour le mieux.
Mais attention, à la St Catherine,tout prend racines...
Nous découvrons les manifestations culturelles de Tahiti.
Ici nous entrons dans la période de l’abondance, « Matari’i »
Symbole de fertilité de la terre et de la mer, de l’équilibre, des bienfaits suprêmes des fleurs …
Nous embarquons au-delà du lagon pour disperser les offrandes sur la mer.
Au retour, une baleine et son baleineau, nous saluent…
« Matari’i » c’est le mythe fondateur de l’harmonie entre les êtres, de la beauté, du bonheur…
Autant de choses si simples et magiques qui prennent ici, sur îles de la Société un caractère réel.
La fleur de tiare
Une fleur magnifique au tendre parfum, tellement suprême de que tout le monde la porte .
Loin du stress , des embouteillages nantais, nous continuons à profiter de la douceur de vivre.
Le climat tropical se précise par l’arrivée de pluies abondantes et passagères, il fait très chaud mais le vent de la mer soufflant parfois en rafale nous rafraîchit . L’eau du lagon est délicieusement tempéré…
Nous récoltons les fruits de l’abondance dans le jardin et les enfants rient de bonheur.
Ici les hommes et les femmes aiment se faire tatouer, le corps exprime l’appartenance à une culture des îles , à ses racines . C’est le moyen de rester en harmonie avec les traditions des ancêtres.
Quatre jours sur Moorea, l’île sœur de Tahiti, c’est goûter un peu au jardin d’Eden.
Ce jardin luxuriant posé sur lagon nous a immédiatement séduit…
Barouder dans les baies de Cook, d’Opunohu avec le Mini Van , plonger dans les eaux limpides, faire la fête avec les polynésiens, découvrir les jardins fleuris perchés sur le lagon cristallin, squatter les piscines des hôtels cinq étoiles …
Autant de moments privilégiés que nous savourons avec délices.
Quel contraste de quitter l’immense Los Angeles pour nous retrouver au cœur du Pacifique sur la petite île de Tahiti…
Le soleil brille, le ciel est bleu, 32° dans l’air et 26° dans l’eau. Un vrai temps de Toussaint...
A Papeete, nous avons retrouvé Michel,qui nous a gentiment confié les clés de sa maison de campagne et de son combi Wolkswagen… Waouh , de vrais Babacools…
A Papeari, sur la côte ouest, c’est le bonheur dans la simplicité d’une vie au bord du lagon.
Les eaux sont limpides, nuancées de bleu, émeraude et turquoise.
A dix mètres, un récif corallien pour nos premières rencontres avec la faune sous marine, les enfants jouent sur leur petite planche et Salomé rêve déjà de devenir surfeur …
Installés au milieu de 4000 m2 d’un jardin botanique, les journées s’écoulent tranquillement…
Jardinage, snorkeling, visites des villages et plages aux alentours.
A 18 h chaque soir, le soleil s’effondre sur l’horizon et le ciel austral révèle son incroyable
beauté. Ici, la lumière est unique,les nuances différentes chaque soir, l’ambiance indescriptible et passionnément troublante.
La gentillesse des tahitiens n’est pas une légende, au hasard des rencontres, les échanges sont faciles et nous voilà déjà invités pour la fête…
Les odeurs de grillades se mêlent aux senteurs florales, les corps enduits de monoï se lancent dans la danse au son d’un Ukulélé .
On nous fait découvrir les spécialités Tahitiennes, goûter le poisson cru fraîchement péché puis partageons l’ hinano , la bière de Tahiti.
Le vent de la montagne est tombé, la mer est miroir et le ciel ambré .
Nous ne réalisons pas toujours tout ce qui nous arrive, mais aucun réveil ne sonne et le rêve est ici, plus qu’ailleurs devenu réalité.
Ici pas d’Internet, alors ne vous inquiétez pas, nous vous enverrons des nouvelles dés que cela sera possible.
Bientôt, nous irons sur MOOREA et peut-être sur d’autres Iles de la Société.
Mais pour l’archipel des Tuamotu ou des Marquises les transports aériens comme le reste sont ici très très chers.
Alors chaque chose en son temps, nous avons encore deux mois dans le Pacifique…
écrit le 21/10
Los Angeles
Entre Hollywood Boulevard et Beverlys Hills…On rêve un peu, une petite vie sous le soleil de Californie.
Tel un ruban au milieu des grandes plaines, notre route s’étire sur des centaines de miles.
Autour de nous, un panorama géant, durant de longues heures du Nevada à l’Arizona en passant par l’Utah nous ne comptons plus les heures, les jours de route…
Marcher sur les pas de John Wayne, planter notre tente dans une nature si gigantesque, se sentir seul, loin ; autant de moments forts qui feront de ce voyage aux Etats-Unis une marque profonde que nous garderons à vie.
Nous aimerions nous poser, prendre plus de temps avec ces indiens Navajos qui aiment nous faire partager leur culture . Que de richesses qu’il faut écouter et conserver précieusement comme les braises d’un feu qui s’ éteignent doucement…
Plus que des mots, vivre, voir ce coucher de soleil sur les plaines aux côtés de cet Indien nous jouant quelques morceaux de flûte Navajo, c’est nous plonger brutalement dans le passé . Un temps où l’homme était encore en résonance avec la Nature.
Mais il faut repartir, c’est notre choix, encore tant de beauté à découvrir à quelques centaines de miles d’ici…
Antelope Canyon
Vous n'avez pas vu mon cheval ?
Une journée de route pour nous retrouver dans cet extraordinaire parc national.
Apres les palaces, les campgrounds...
Journée chaude très ensoleillée et nuit glaciale - 2 °;cette nuit on nous annonce de la neige...
En arrivant de nuit sur Vegas, nous avons cru rêver !
Après Dead valley, dans les pleines désertiques du Nevada, surgit une immense oasis de lumière.
Très rapidement nous voilà au milieu des limousines sur le « Strip » du Las Vegas Boulevard.
Et là attention les yeux, c’est la mégalomanie sur 360°…Tout est géant, des millions de lumières, des dizaines de palaces géants tous plus fascinants les uns que les autres.
La ville est en elle-même un colossal parc d’attractions basé autour du Dieu Dollars …
Notre hôtel ne compte pas moins de 4000 chambres, 10.000 m2 de casino, des immenses piscines, jacuzzi … La folie…
Impossible d’aller se coucher, nous sommes pris d’une frénésie de découverte…
Tout est luxueux, du Louxor, au château d’Excalibur, Paris,Venise, Rome, Planet Hollywood, New York, New York… Depuis maintenant trois jours et nuits, nous sillonnons la ville de palaces en casinos tous terriblement extravagants.
Nous repartons demain extenués, par des kilomètres de marche à travers la jungle des néons et des machines à sous…
La Vie au grand air...
Le Parc du Yosemite nous offre ce que la nature a de plus beau…
Au cœur de la Sierra Nevada, nous découvrons depuis trois jours des paysages à vous couper le souffle .
Le temps est superbe, un ciel bleu azur et pas un nuage à l’horizon, autour de nous une nature incroyable.Tout est géant, les majestueux séquoias de presque 3000 ans , les vallées, les cascades, les lacs d’altitude…
Nous randonnons de longues heures et le soir nous retrouvons notre tente, isolée au cœur d’une nature sauvage.
La nuit tombe très vite et la température chute très rapidement à zéro degré, il faut vite faire un feu pour nous réchauffer et nous rassurer de la présence des nombreux animaux sauvages qui vivent autour de nous. Ours, pumas, daims ,coyotes … Notre nourriture est entreposée dans un coffre métallique et les rangers sont prévenus de notre présence, emmitouflés dans nos duvets, serrés les uns contre les autres, nous pouvons nous endormir tranquilles.
Aux premiers rayons de soleil, les écureuils viendront jouer autour de notre tente.
San Francisco est vraiment une ville extraordinaire, magnifique, gigantesque , surprenante, assurément l’une des plus belles villes du monde, avec ses rues à fortes pentes, sa fabuleuse baie, ses quartiers melting-pot. Parfois nous avons l’impression d’être au cœur d’un film américain.
Nous ne comptons plus les kilomètres à pieds en sillonnant très sportivement cette ville qui nous a complètement séduite. Nous voudrions arrêter le temps, discuter, échanger un peu plus avec la population locale très décontractée et prévenante. Au coin des Blues Bar, une pensée pour Bob, sa musique, ses inspirations…
Le temps est superbe, l’air pure, tout nous semble très propre après notre périple au Mexique.
Et pourquoi pas un jour poser nos valises pour longtemps…
Mais la vie de nomades nous attend et les grands espaces américains nous appellent, bientôt nous serons déjà au cœur de Yosemite Parc.
Le Golden Gate Bridge
24 h en Amérique et déjà plein de superbes paysages plein les yeux. Arrivés un peu tard, le temps de louer notre superbe voiture, pour trois semaines, de traverser de nuit, l’immense, Los Angeles, nous décidons de dormir quelques heures sur la Plage de Malibu, mais à cette heure, pas de jolies filles en super maillots rouge… Dommage …
San Francisco nous attend et la route est magnifique. It’s GREAT !!!Les Américains super sont accueillants. Adios les tacos et vive les hamburgers !!!
Ce soir, nous faisons étape à Monterey, ce sera notre 1 ere nuit de camping…
Passer quelques jours devant le lac Atitlan, c’est laisser son regard s’évader dans l’immensité des paysages, se sentir loin, se sentir libre et profiter du temps qui passe doucement .
Mais déjà le calendrier nous rappelle que nous devons rejoindre le Mexique.
L’épreuve sportive peut alors commencer :
L’objectif est de parcourir les 1600 Kms le plus rapidement possible en classe économique, deux facteurs absolument opposés…
Alors de camionnettas en chicken bus et de chicken bus en chicken bus, nous affrontons la montagne, ses virages, les nids-de-poule des routes défoncées du Guatemala.
En voyageant en classe populaire, nous devenons curiosité locale, les regards se croisent et les sourires s’échangent comme un premier mode de communication.
Puis en quelques secondes, il nous faut regrouper nos sacs pour s’éjecter de ces bus bondés et nous retrouver au milieu de nulle part à attendre le prochain bus qui nous poussera un peu plus loin …
Epuisés nous passons la frontière, encore quatre heures et nous voilà à St Cristobal où nous craquons notre budget pour un bus de nuit, tout confort afin de parcourir les 1200 Kms restants…
Nous passons quelques jours à Puebla avant de rejoindre Mexico City d’où nous nous envolerons lundi pour Los Angeles…
La vie de nomades,ce n’est pas toujours si simple…
C’est accepter une chaleur tropicale et passer son temps à s’enduire de produit anti-moustique qui ne sert pas à grand chose, car ici ces minuscules moustiques sont terriblement voraces . Alors si vous ne voulez pas que vos chevilles ressemblent à de longs chapelets de piqûres, si vous n’aimez pas la visite d’une tarentule sur le coin de votre oreiller en vous couchant :
Savourez le bien-être d’une vie toute simple devant votre TV .
Si vous n’aimez pas attendre des bus dans des no man land, quand les sangles de votre sac à dos vous lacèrent vos coups de soleil.
Si vous ne supportez pas dans les transports, être huit sur une banquette trois places, un ressort dans votre fesse gauche pendant 5 heures .
Si vous n’aimez pas la sauce chili qui vous arrache le palais quand vous avez demandé « no piquenté » sur le menu .
Si vous aimez votre lit dunopilo, vos toilettes intimes, votre douche toujours chaude .
Si vous ne pouvez pas vous passer de votre petit dessert sucré et onctueux, d’un p’tit fromage au lait cru sur un coin de baguette, pendant des mois.
L’aventure de nomade n’est pas pour vous…
Alors savourez avec conscience chaque instant de ces petits moments de confort matériel.
Mais la vie de nomade, c’est surtout aller au hasard des rencontres toutes plus fabuleuses les une que les autres.
C’est être souvent aux premières loges des beaux spectacles que peut nous offrir la Nature .
C’est aussi parfois souffrir intérieurement de voir temps d’inégalité entre les hommes
et de sentir insidieusement notre monde s’uniformiser sur un modèle occidental…
Pas facile ici de monter une équipe de Rugby…
Nos Filles ont fait preuve d’un énorme courage en marchant durant de longues heures sur un sentier abrupt à presque 3000 mètres.
Au-dessus de notre tête, ce cône immense noir et désert, à rejoindre pour découvrir l’extraordinaire spectacle de la naissance de la Terre…
Mais le chemin est long pour nos petites nomades, nos pieds s’enfoncent dans la poussière de lave et le ciel se couvre pour nous offrir une atmosphère très primaire …
Émerveillés, la gorge serrée, nous voilà devant une lave rougeoyante, l’intense chaleur de ce feu terrestre brûle notre visage et déjà nos semelles se ramollissent en approchant ces rivières minérales…
Un petit toast ? grillé sinon rien !!!
Cette ville guatémaltèque est l’une des plus anciennes et des plus belles cités des Amériques. Entourée de trois majestueux volcans qui culminent à 3900 m, avec ses rues pavées, ses murs colorés du vif au pastel,ses bougainvillées jaillissant des ruines, ses orangers, nous nous laissons aller pour découvrir la splendeur de ces lieux, la chaleur des rencontres.
Les femmes Mayas nous offrent leurs sourires à chaque passage de nos deux petites têtes blondes.
Les couleurs et les odeurs des marchés resteront comme une empreinte de ce pays et de ce peuple si formidable.
Notre petit hôtel de Flores est un peu dur à quitter, vue sur le lac, nous profitons pleinement des baignades et soirées sous les lampions des petits restos sur pilotis…mais les jours passent, et le Guatemala a tant de richesses à nous faire découvrir. Alors c’est décidé nous prendrons le bus local de 16h pour encore mieux profiter de l’après-midi.
Mais voilà, ici, la notion du temps diffère quelque peu et notre transport met bien plus de temps que prévu . Alors Mektoub, le temps nous appartient. C’est maintenant sûr nous arriverons en pleine nuit dans le delta du Rio Dulcé.
Chargés comme des bourricots, nos deux puces encore endormies nous voici maintenant à destination.
Les gargotes ont fermé leurs portes, et dans l’obscurité nous voici sur le quai du Rio Dulcé déserté des marchands ambulants.
Un homme nous observe et je m’empresse d’aller à sa rencontre.
Dans mon langage touriste mêlé d’anglais et d’espagnol je dois convaincre cet inconnu de nous mettre sur le chemin d’un toit pour dormir à moindre prix.
Alors la magie des voyages s’opère d’elle-même en quelques instants.
Un coup de téléphone et dans les 10 minutes un bateau arrive à notre rencontre et nous voilà embarqués dans une nuit sans lune dans une barque à moteur sans savoir ce que nous réserve l’instant.
Le temps s’arrête un peu, puis sur l’horizon le faisceau d’une lampe nous fait signe,pour accoster sur une marina.
Un superbe Lodge de 150 M2 tout en bois et toit de palme nous attend.
Au petit matin nous découvrons notre nouveau petit paradis … dans une végétation luxuriante bordant une immense rivière sur fond de montagnes … c’est certain nous resterons ici quelques jours.
ponton vers notre lodge
un p'tit coin de notre logement
3h 30 du matin, nous nous levons à l’appel de notre chauffeur « Tikal, Tikal ».
A peine reveillés nous embarquons dans un mini bus pour une heure trente de route vers l’antique cité Maya.
Dès notre arrivée, à la lueur de nos lampes frontales il nous faut marcher une heure pour atteindre dans l’obscurité le sommet du plus haut édifice de Tikal.
L’ambiance est mystérieuse,dans cette épaisse forêt humide, les singes hurleurs marquent leur présence de concert avec le coassement entêtant des grenouilles.
Une succession de 64 m d’échelle en bois nous permet d’atteindre le haut de l’édifice.
Alors, la magie de ces lieux se dévoile devant nous.
Le ciel s’éclaircit doucement sur la canopée de l’épaisse jungle .
Blotties contre nous, nos filles scrutent l’horizon un peu inquiètent à l’écoute d’une cacophonie animale.
Le soleil apparaît doucement,tout comme le matin d’un nouveau monde .
Une brume apparaît alors comme un voile balayant rapidement les sommets des temples mystérieux.
La nature s’éveille, les singes se balancent bruyamment dans les arbres vénérables,tandis que les perroquets et les toucans au plumage chatoyant volent de branche en branche.
L’atmosphère est unique, l’histoire de ces lieux nous appelle , la visite de l’antique cité Maya peut commencer…
Le 06 sept.
La tempête tropicale est arrivée cette nuit, un vrai déluge, mais tout va bien. Nous décidons quand même de prendre le bus de 6h du mat pour la frontièra. 4 heures de route avant la traversée du Rio en bateau et le Guatemala nous tend les bras.
La frontière est une vraie passoire, il me faut négocier sec avec les douaniers pour ne pas payer les taxes frontières, puis trouver le bon transport pour Flores…(4 autres heures en partie de piste dans un bus très local …)
Enfin comme souvent après une grosse journée épuisante, nous découvrons une superbe ville. Au bord du lac, il fait vraiment bon vivre, au loin la superbe cité de Tikal nous attend…
Chambre avec vue imprenable sur le coucher de soleil, nous savourons pleinement l’instant.
Tout comme l’air, l’eau est très chaude, les habitants accueillants, et je savoure ma bière fraîche en attendant mon poisson grillé.
Un grand merci pour tous vos commentaires, c’est toujours un plaisir de vous lire.
Hélas nous pouvons difficilement répondre à chacun personnellement. Nos connections sont en priorités pour le blog.
Ecrit le 05 sept
L’interminable route du Chiapas nous a conduite dans un environnement fabuleux. La jungle nous a ouvert ses portes, une petite cabane en bois très sommaire pour habitation et autour de nous un concentré de tropique. Rivière , végétation luxuriante,fleurs aux parfums délicats. L’atmosphère y est chaude et humide et le règne animal s’active tout autour de nous...
Moustiques omniprésents, des fourmis par milliers, les oiseaux aux cris perçants qui se cachent au sommet des branches. Dès la nuit tombée, les singes hurleurs créent une ambiance inquiétante. Le faisceau de ma lampe frontale croise une énorme araignée velue type mygale, et des papillons de nuit de la taille de ma main.
Il est temps de rentrer sous la moustiquaire et de repenser à la superbe journée.
Le temple maya de Palenque en partie dégagé de sa végétation tropicale et la superbe balade dans le foret peuplé de nombreux vestiges recouverts de mousses et enlacés par les racines des arbres gigantesques. Marilou et Salomé ont marché pendant 5 heures bravo…
Et puis ce long trajet en auto-stop avec Ector pour atteindre Agua Azul, une merveille de la nature par sa suite de cascades qui se déversent dans des vasques successives.
Impossible de résister à une baignade au cœur même d’une nature qui nous offre ce qu’elle a de plus beau…
Ce matin, j’entends parler d’un nouveau cyclone et nous essayons de savoir s’il sera demain sur notre route du Guatemala …
L’aventure continue au cœur de la région du Chiapas où notre environnement est vraiment différent. Ici le mot routard prend tout son sens …
14h de bus pour atteindre cette belle région montagneuse où vivent les populations « indigènes » du pays . Un coin très pauvre où les indiens tzotziles se battent pour conserver leurs terres et leurs pratiques religieuses. Ici tout est déroutant, la consommation de coca cola est incluse dans les rites religieux pour extirper le mal en rotant… la population est craintive, car très opprimée par le gouvernement pro Américain qui souhaite s’emparer des richesses naturelles de la région pour les privatiser .
Depuis maintenant quatre jours nous logeons dans la cité de St Cristobal de las Casas 2200m d’ où nous partons à la journée découvrir les villages. Remontée de canyon en bateau à la rencontre des crocos … Aujourd’hui rando de 5 heures à cheval (olivier) …
La tourista ne nous a pas épargnée.Les écarts de température sont brutaux,il fait tres chaud en journee et des pluies diluviennes s abattent en fin d apres midi, mais nous nous acclimatons tranquillement.
Nous reprenons la route des montagnes en camionetas locale vers le site Maya de Palenque avant d’atteindre le Guatemala en fin de semaine.
Bonne rentree a tous...
la nature dans toute sa splendeur...
notre journée avec César Muñès
Ce matin César nous a indiqué le chemin pour atteindre la plage voisine.
Un petit sentier au milieu du végétation luxuriante qui débouche sur une immense plage de sable noir. Le ciel est bleu la brise marine nous rafraîchit juste assez pour ne pas souffrir de la chaleur .
Le Pacifique à l’état sauvage comme on pouvait le rêver . Ici les tortues marines viennent enfouir leurs œufs au milieu de la nuit .Quelques oiseaux de mer tournoient au zénith,pas de paillotes , de petits restos de plage,nos seules compagnons sont ces milliers de crabes qui rejoignent leur trou à chaque vibration de pas sur cette plage déserte.
Au loin nous apercevons cet arbre totem planté devant l’unique maison de la plage . Nous arrivons chez César .
Artiste peintre mexicain marié à une new-yorkaise, il vient de terminer cette magnifique maison d’inspiration Lodge et nous invite à profiter de la journée en sa compagnie.
De tous les endroits de cette maison, notre regard peut s’évader vers la ligne d’horizon.
Déjà les filles joue dans le jacuzzi ; un gin tonique à la main je m’empresse de les rejoindre.
C’est le bien être à l’état pur…
Avant le coucher du soleil j’aide César à enterrer une énorme tortue tuée par un chien , Elodie prend plaisir à préparer son premier repas des vacances. Ce sera pour notre ami la joie de retrouver un peu les saveurs françaises.
Nous parlons de ses peintures, de son petit paradis de ses inspirations.En décembre les baleines descendent de la basse Californie pour passer à 100 mètres de sa maison.
Le vin chilien est très bon et nous ne voyons plus le temps passer….
la vue de notre cabaña
Tout petit coin de paradis, se mérite …
En effet nous avons quitté Oaxaca pour la côte Pacifique.
Pour cela 7 heures de bus interminables, entassés au fond du véhicule il a fallu supporter la route montagneuse sur tout le parcours, de virages en virages les filles ont presque tenu jusqu’au bout … Et la sympathique américaine sur le côté droit de Marilou se souviendra de la pretty girl . gloups .
La côte pacifique nous accueille, mais nous préférons routarder une heure de plus , entassés dans un taxi avec de sympathiques français pour découvrir l’eldorado pour hippies en recherche d’un petit paradis où le béton n’a pas encore pris place.
Plages dorées,et spots pour surfeurs , les vagues sont géantes ... Eau à 32 ° et l’air à 37˚ .
Un petit sentier aux pieds des cocotiers se fraie un chemin dans la forêt où quelques superbes paillotes nous offrent une vue panoramique sublime sur la côte émeraude. Un havre de paix pour poser nos valises, arrêter le temps, en prendre plein les yeux. Puis bercés par le bruit des vagues et les cris des oiseaux nous installons nos hamacs et moustiquaires . La nuit sera délicieuse.
César notre voisin de paillote nous propose d’aller à la Moon party sur la plage voisine, ce sera pour un autre jour, nos puces s’endorment sur leur jus de mangue. La nuit est tombée et de petites lucioles scintillent tout autour de nous …
Le lendemain plage et toutes ses joies … jeux de sable , baignades, échanges avec les autochtones.
Ce soir dégustation de poissons grillés sur la plage au Lounge bar, ambiance hyper décontractée…
Nous allons rester ici quelques jours à ne rien faire…
Goûter l’air du temps,restos, hamacs , playa….
sur la photo, notre pailote au toit jaune...
Mexico, ville trépidante , pleine de contrastes… Beaucoup d’inégalités , la richesse côtoie l’extrême pauvreté.
Une fourmilière où la vie s’organise et où finalement on s’y s’en bien. Les mexicains sont charmants .
Dimanche tel Tom Hanks dans « Terminal » Olivier a enfin récupéré la valise de Marilou.
Nous avons quitté la mégapole avec un bus de nuit pour Oaxaca. Une ville pleine de charme aux couleurs vives, berceau de la civilisation zapotèque.
Pas de panique, nous sommes en dehors de la trajectoire du cyclone Dean .
Le temps est superbe , nous repartons bientôt sur la côte pacifique .
une belle journee passee au coeur des pyramides mais muechos fatigante...magnifique et gigantesque.
Buenos dias !
Les Nomades sont bien arrivés à Mexico city. Voyage fatiguant mais sans problème. Enfin juste la valise de Marilou qui est restée à Londres… Elle sera acheminée vendredi avec le prochain avion, juste le temps de profiter de la ville et de s’imprégner du pays.
Réveil matinal, décalage horaire oblige !
7h sur la place du Palais Présidentiel, la deuxième plus grande place du monde.
27 degrets et le soleil nous a rejoint cet apres midi...cool
48 billets, faut pas se mélanger!
Après le coup de feu du déménagement, deux semaines de vacances bien méritées avant le grand saut pour Mexico.
Un grand merci à nos amis qui nous accueillent dans leur maison, partis pour deux semaines on a quartier libre …Waoohh… quel bonheur…
Ici c’est comme un grand gîte, mais en mieux parce que c’est décoré avec goût. Les jeux pour les enfants , les bons bouquins et de bons DVD sont à dispo…
Une excellente adresse!!!
Aujourd'hui c'est jour de Vaccins...Bon faut y passer...Au menu: hépatite A accompagnée d'une fièvre typhoïde .inactivée biensûr!!!
Merci Docteur Franck.
Aïe aïe aïe, non pas la piqûre, mais la facture...
les passeports sont reçus
les 48 billets d'avions sont édités.
la maison sera bientôt occupée par nos co locs
mais encore tant de choses à faire, à ne pas oublier...
alors retournons vite à nos cartons et aux apéros entre Amis....
Suivez les Aventures de la p'tite famille...