Partis de Bangkok, notre train de nuit mettra 15 heures pour rejoindre Chiang-Mai au nord du pays.
Avec deux couchettes pour quatre, ça fait du bien d’arriver dans la capitale du massage Thaï.
La ville est grande, mais l’atmosphère très paisible.
C’est à vélo que nous décidons de parcourir la cité.
Chaque quartier son temple, chaque temple ses moines qui offrent leurs touches de couleur dans la ville.
United color of thailand …
Autour de la riviere KWAI nous nous reposons de l’etouffante chaleur qui regne sur Bangkok…
Rencontres privilegiees avec les elephants, les tigres, les singes…
Descente de la riviere sur un radeau de bambou.
Rencontre inattendue avec une famille de sibÈriens tout juste arrivee en Thailande…
de – 20 degres a 37 degres c’est trop dur pour eux…
Le soir, sur notre maison flottante sur le Kwai, ils nous font decouvrir leur culture, leurs chants et bien sur leur Vodka de Russie...
Que dire de cette île ?
Ce fut certainement, l’une des plus belles îles de L’Asie du Sud- Est.
Nous aurions aimé être là il y a vingt ans, avec les routards rassemblés autour d’un feu de camp, une simple paillote pour chambre…
Depuis déjà longtemps maintenant, les tours opérators vendent cette destination aux touristes de masse qui veulent profiter du modernisme dans un décors de rêve.
C’est la nouvelle Ibiza …
La promo du film « la plage » n’a rien arrangé.
Et puis en 2004 le tsunami a ravagé l’anse de l’île. la cocoteraie a disparu et d’immenses hôtels en béton poussent de partout…Cette petite perle de la mer d’Andaman n’a pas la capacité de gérer tous les déchets produits par le flot de touristes du monde entier.
Les décharges poussent en plein air si proche des derniers petits coins de paradis…
En prenant le bateau pour l’île jumelle préservée, nous avons passé une super journée en compagnie de deux sympathiques Québécoises…
Encore un qui s’prend pour Léonardo …
Nous reprenons la route en scooter, c’est un bon moyen de gagner un peu de fraicheur . Nous découvrons une succession de baies où les falaises trouées plongent dans la mer.
De l’autre côté de la route, les hôtels en béton poussent comme des champignons.
Nous nous aventurons alors à travers les plantations de caoutchouc.
Là un homme perpétue les mêmes gestes d’il y a un siècle, au temps de la Cochinchine, une fois de plus nous voilà transportés dans le temps.
L’école du monde, c’est parfois dans la rue, en attendant un plat dans une gargote, sur la plage, dans un bus, sur un coin de lit …
En fait Salomé aime jouer à l’école, être interrogée par sa maîtresse et inventer des camarades…
Mais l’école des nomades, c’est surtout faire chaque jour le plein de découvertes, comprendre un peu plus notre monde parfois si fou dans le regard d’un enfant …
Chaque pays pousse l’autre et notre soif de découverte ne fait que grandir.
Quoi de plus beau que les rencontres, nous laisser surprendre par de nouvelles ambiances…
Souvent la chaleur, les transports nous mettent K O mais nous savons que plus loin, de superbes moments nous attendent.
En Quittant les îles Perhantian au petit matin, nous avons affronté la mer tel des boats people sur un bateau de misère, puis nous avons pris un taxi pour rejoindre la frontière à deux heures de route.
Les quatre passeports tamponnés nous nous précipitons tous les 4 avec bagages sur une ingénieuse moto…
Bienvenue en Thaïlande.
Et oui, nous avons que 5 mn pour rejoindre la gare et foncer dans le train pour Hat Yai.
Le prochain train et en fin de journée .
Nous savons que la région est dangereuse mais nous ne nous attendions pas à être exhortés durant 4h par l’armée… plutôt sympas les bidas. Nos petites filles, c’est notre meilleur visa…
Juste le temps de manger,dans une gargote comme nous les aimons,il nous faut trouver le bus pour Krabi au sud ouest de la Thaïlande.
Allez courage, encore 6 heures de route… et pas les plus reposantes, le karaoké local nous ruine les oreilles…
Il est bientôt minuit, le chauffeur peu scrupuleux nous laisse sur un trottoir désert loin du centre ville…
Le seul Tuk Tuk encore en service veut profiter de notre situation pour s’ en mettre plein les poches ; il ne nous connaît pas, pas question de perdre plus de temps avec ce p’tit filou…
Nous arrêterons une ambulance, qui voudra bien charger nos bagages sur le brancard pour nous redéposer 6 km plus loin devant une guesthouse où quelques noctambules finissent leur bière en nous regardent sortir de ce transport inattendu…
Demain , ce sera plage dorée et balade en scooter ..
Notre voyage continue vers le nord-est de la Malaisie, à une journée de transport, nous voilà arrivés sur les îles Perhantian, en mer de Chine Méridionale.
ça fait du bien de nous retrouver un peu isolé dans un petit paradis, juste assez développé pour ne pas avoir à jouer aux Robinson mais juste ce qu’il faut pour profiter d’une vie simple dans un coin bien reculé.
L’île est recouverte d’une épaisse jungle que nous pouvons traverser que par un sentier « aventure » pour aller à la rencontre des plages de toute beauté. L’eau y est très claire, et nous redécouvrons les joies du snorkeling , de la lecture sur le sable fin.
Dès la nuit tombée les odeurs de langoustes et gambas grillées nous invitent à nous mettre à table …
Suite à un virus informatique, notre site fut bloqué 10 jours…
Nous avons cru tout perdre, mais grâce au travail et aux compétences de notre super web master notre aventure continue aussi sur le net.
Merci Fabien.
Hélas vos précieux commentaires des mois passés resteront dans nos souvenirs.
Continuez à nous donner de vos nouvelles, c’est le seul lien que nous avons avec le pays, la famille, les amis …
Merci et à bientôt.
On the road again…
vers les Cameron Highlands, où nous allons chercher de la fraicheur à 1600 m .
Autour de nous, les plantations de thé, les cultures de fraises, les chemins pour trekking.
Le soir, les p’ tits restos indiens et oui on y prend goût…
Une dans le plateau,quatre dans la bouche...
Notre route se poursuit vers la capitale Kuala Lampur. Ici les tours vertigineuses poussent comme des champignons, mais l’atmosphère reste agréable malgré une chaleur très pesante.
Ambiance polluée et bruyante…
Du haut de la KL tower (421 m), nous profitons du panorama…
Vue sur les Pétronas twins towers ( 451m ) , dépassant les plus hauts Gratte-ciel du monde…
Depuis peu, Dubai lui vole le record…
A Malacca la population est constituée de 70% d’immigrants chinois et le Chinatown a gardé son style colonial, on a parfois l’impression de voyager dans le temps…
Impossible de troubler Mami littéralement scotchée sur sa télé…
Notre arrivée le soir sur Singapour fut un véritable jeu de piste pour dégoter un hôtel libre à prix routard…
Sacs sur le dos, nous arpentons les rues de Chinatown mais avec les chinois la négoce c’est pas facile en fin de journée… Il fait très chaud, ici les commerces tournent 24 /7. Allez encore un peu d’énergie pour nous retrouver dans le Little India. En quelques minutes nous zappons d’un pays à l’autre, les rues sont bondées, nous trouvons enfin une cage à poules, bien trop chers, pour la nuit.Portés par les parfums alléchants, c’est le moment de tester les gargotes indiennes ; ouahhh, the spices paradise !!! ça promet…résultat au p’tit matin, trois tors boyaux sur quatre !!!
Singapour reste une ville pour le business, après deux nuits passées, nous remontons vers Malacca en Malaisie.
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