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13.05.08

Good morning Cambodge .

Permalien 07:14:22, Catégories: l-Cambodge  

Notre route du sud continue maintenant au Cambodge, notre premier contact avec les douaniers raquetteurs nous montre que nous arrivons sur des terres où la corruption règne en maître ...
Nous voici enfin repartis et notre bus déglingué slalome entre les énormes nids de poules « ou d’autruches ».
La route longeant le Mékong se transforme soudainement en piste, le coucher du soleil offre une lumière magnifique. Autour de nous les vestiges des vieilles maisons coloniales, les flamboyants sont en fleurs,les enfants jouent partout sans se soucier des dangers de la piste.
Les freins de l’engin semblent ne plus bien répondre et chaque arrêt devient très musclé. Pour repartir il faut sortir du bus pour pousser, plus de démarreur sur l’engin…
Bienvenue dans l’pays…

Voyager en classe économique, c’est entrer en contact direct avec les réalités du pays.
Nous décidons de rejoindre Phnom Penh, la capitale en une étape.Les filles habituées aux très longues journées de route s’occupent avec leurs jeux imaginaires, observent pendant des heures le paysage et surtout la population s’activant au bord des routes.
Notre regard d’adulte perçoit tout autour de nous les stigmates de la guerre.Le pays est extrêmement pauvre, mais ses habitants très chaleureux et souriants ;paradoxalement, les regards khmers sont souvent durs et profonds , chaque visage dissimule une histoire, une souffrance.

Pour comprendre le pays nous devons nous plonger dans son histoire, nos lectures sont terrifiantes, certaines visites ( sans les filles) très pesantes mais utiles pour ne pas perdre la mémoire d’une tragédie humaine.
« Aparté historique »:
Le 17 avril 1975 le Cambodge s’effondre sous les mains des khmers Rouges.
Les habitants sont chassés des villes pour des camps de travail forcé. Les écoles fermées, la monnaie abolie, les religions interdites…
La haine engouffre le pays dans la famine, la terreur… c’est le temps des exécutions à l’aveugle envers son propre peuple, ses voisins, parfois sa propre famille au nom d’une idéologie…
Le génocide khmer rouge supprimera de façon abominable près de 3 millions de Cambodgiens, soit presque la moitié de sa population.
Les dernières armes Khmères rouges sont déposées en 1998…

S 21: Camp de la mort Khmère Rouge
Destin tragique pour tant d’innocents.

Pour d’autres, il faut vivre au quotidien avec le poids de ses exactions…

Aujourd’hui le peuple cambodgien s’éveille, la population est extrêmement jeune et vit au jour le jour.
Les anciens Kmers rouges torsionères, mais aussi« victimes d’une manipulation idéologique », vivent dans les mêmes villages que les opprimés.
Mais le passé appartient au passé… S’y attarder ferait ressortir les souffrances de chacun et entretenir une haine inutile.
Voilà à notre sens la véritable force du pays par cette volonté de réunifier le peuple khmer.
Seulement voilà,les Cambodgiens qui ont grandi avec si peu instruction, de repères veulent maintenant gagner trop rapidement des Dollars…(monnaie locale) et les fossés se creusent entre les nouveaux riches et le reste de la population souvent plongé dans la misère .
Un nouveau danger guète le pays si rien ne change.

Nous restons cinq jours dans la capitale, le temps de récupérer nos visas pour l’Inde et découvrir cette ville contrastée.
En chemin, nous rencontrons Min, Flavien et leurs deux filles, créateurs en décoration d’intérieur qui nous ouvrent les portes de leur magnifique maison. www.tendance-khmere.fr/
Min, après 30 années en France a redécouvert son pays d’origine, ses racines. Autour d’un repas khmer, nous apprenons énormément sur le Cambodge.

Depuis maintenant 3 jours, nous profitons du bord de mer au sud du pays:Kep, Kampot,Sihanoukville où nous dégustons des crabes fraîchement pêchés et savourons la quiétude des lieux.
Bientôt, nous reprendrons la route vers Angkor Vat .
Et si on y allait en tuk tuk?...

07.05.08

Don Det une petite île perdue sur le Mékong…

Permalien 14:09:02, Catégories: k- Laos  

Vivre en nomade, c’est se débarrasser du superflu, vivre avec la population locale et s’imprégner de chaque instant si simple et merveilleux.
Ici sur cette petite île du sud du Laos, un trésor marque nos êtres.
Comment exprimer l’indescriptible…
Une paillote sur le Mékong .
Quatre planches pour un lit.
Un brasero pour cuisiner.
Le soir,une bougie pour s’éclairer…
Une nature si belle, et le cœur des hommes si généreux, le monde matériel est si éloigné .
Tout autour de nous, la joie de vivre, les rires d’enfants, la sympathie des parents.
Pas besoin de trop communiquer, on se comprend sans trop parler.
L’eau nous entoure et apporte ses bienfaits.
Il faut prendre le temps, apprendre à ne rien faire d’autre que de s’imprégner des journées qui passent doucement tranquillement comme le fil de ce fleuve si lumineux.
Ta douceur de vivre est entrée pour toujours dans notre esprit, notre corps…

Lecon de cuisine Lao entre amies...

Au revoir doux Laos, conserve tes richesses, ta simplicité, ta beauté .
Un monde nouveau frappe à ta porte, tu ne peux le rejeter mais préserve ton âme qui fait ta grandeur.

26.04.08

Doux LAOS

Permalien 06:03:51, Catégories: k- Laos  

Doux Laos qui ne semble pas encore trop touché par la modernité. Qu'il est bon de se promener sur tes terres, de se laisser bercer en bateau sur le Mékong, d'admirer tes paysages qui font oublier la dureté des trajets en camionnette, de rencontrer ta population si hospitalière...

Ces 4 semaines au Laos s’avèrent très intenses. De magnifiques paysages, de beaux temples, une population si accueillante avec ses coutumes...
Un pays propre à la méditation de part sa douceur et son calme et comme nous a dit Christophe, un ami routard qui a croisé notre route : « au Laos je me sens comme bordé… »
Il faut prendre le temps et nous décidons sous les conseils des nombreuses rencontres,de ne pas aller au Vietnam , pour mieux savourer le pays.
Etre au Laos, plus qu’ ailleurs c'est revenir avec des souvenirs inoubliables, rencontrer les minorités dont la culture s’éteint hélas doucement.
Nos sentiments se mêlent, ces peuples minoritaires doivent à leur tour accéder au confort sanitaire, à l’éducation…quitter la pauvreté et son lot de souffrance…
Mais les traditions ont du mal à résister à l’occidentalisation. Les forets tombent pour une monoculture et les peuples des montagnes rejoignent les villes.
Le commerce de l’opium diminue, pour être remplacé par des pilules ravageuses de mélange d’amphétamines et autres substances qui viennent rapidement détruire une partie d’une jeunesse pourtant si prometteuse…
Les meilleurs souvenirs de voyage sont nourris par les belles rencontres… Ce soir là, Rémi B,un homme ayant vécu 10 ans dans une tribu Hmong, nous a ouvert sa porte, il faisait si chaud...Nous passerons ensemble deux jours inoubliables à mieux comprendre ce peuple qui n’avait pu offrir que leur sourire…Rémi nous fait partager avec une grande sensibilité, la passion pour ces hommes et femmes des montagnes, commerçants d’opium.Pour nous, après huit mois de voyage, les pâtes au beurre fromage de Rémi accompagné d’un bon vin fut un cadeau divin…

Notre route du Sud continue vers Champassak, nous profitons de la douceur du Mékong, ici les pêcheurs travaillent le bambou pour préparer les pièges à poisson ou pêchent grâce à de grands filets lancés depuis une pirogue.
Les chemins de terre guident nos balades à vélo et le temple pré-khmère Vat Phou nous ouvre ses portes.Tout au long de la journée, les habitants si gentils et souriants nous lancent de nombreux"sabaidi";bonjour en lao.

Nous échangeons des sourires avec la population locale et notamment avec les vieilles femmes qui mâchent plusieurs fois par jour de l'écorce de bétel, ce qui leur rougit les dents et les gencives. Les enfants nous entourent à chaque halte, juste pour nous sourire, sans jamais nous mendier…

23.04.08

Photos de Remi B : Souvenirs d’une tranche de vie…

Permalien 06:05:47, Catégories: k- Laos  

19.04.08

PI MAI LAO : Le nouvel an bouddhiste au Laos…

Permalien 05:37:27, Catégories: k- Laos  

C’est à Luang Prabang que nous avons choisi de fêter la grande fête de l’eau et de la purification …
Arrivés du nord , exténués par les transports laotiens, par les trop longues journées dans la poussière, ça fait vraiment du bien de se poser au bord du Mékong.
La cité de Luang Prabang est la troisième ville du pays par sa taille, mais première par sa beauté. Cette ville chargée d’histoire est la plus riche en monument religieux du Laos.
Alors de Vat en Vat, sous un soleil de plomb, nous découvrons des temples où l’art laotien prend tout sa dimension où la vie des moines est le reflet de la tranquillité, de la sérénité du pays.
Nous aimons observer les vieilles femmes Hmongs aux vêtements noirs ou bleus qui vendent des tissus en plein centre ville, errer sur les marchés...
Nous partageons ces instants magiques, inoubliables.
Au petit matin, c’est le début du Pimaï, toute la ville va progressivement se réveiller, s’animer pour devenir effervescente…
Pendant trois jours, on arrose sans limites son voisin, sa famille, les passants sous l’œil de Bouddha lui aussi bien arrosé…
Tu sors de ta guest-house et tu reçois un saut d’eau sur la tête accompagné d’un « happy new year !!! » et d’un sourire malicieux.
Te voilà purifié, c’est la première onction de la journée et cela durera jusque la nuit pendant trois jours.
Armée de pistolets à eau, toute la famille et surtout les filles s’y donnent à cœur joie et c’est temps mieux car il fait plus de 40° …
Quoi de plus inoubliable qu’une immense bataille d’eau, en regardant défiler les différentes ethnies de la région, en se mêlant à la fête avec les Laos si sympas.

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